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Diplômé d’un programme de maitrise en sciences biomédicales, Alain a travaillé dans le domaine de la recherche clinique
pour une entreprise privée durant une quinzaine d’années. Ayant développé une solide expérience de terrain, il a décidé de
postuler dans un cégep, à un poste de professeur pour le programme de Technologie d’analyses biomédicales. En commençant,
il avait un objectif clair : transmettre sa passion pour les sciences biomédicales à des étudiants.
Après une première année d’expérience, le jeune professeur a senti qu’enseigner au collégial lui plaisait vraiment. Par contre, il
a rapidement constaté que ce n’était plus tout à fait comme avant... ou du moins comme dans son souvenir de collégien. Malgré
toute sa bonne volonté, Alain n’obtenait pas les résultats qu’il espérait avec ses étudiants aux profils si variés. Rapidement,
il a senti qu’il avait besoin d’aide, ce qui l’a amené à se tourner vers la conseillère pédagogique de son établissement qui l’a
convaincu de développer ses compétences en pédagogie. Il a donc suivi quelques formations dans cette perspective et a
expérimenté des activités dans ses classes, avec plus ou moins de succès parfois. Au fil du temps, il a affiné ses stratégies
d’enseignement et les étudiants se disaient satisfaits des cours, mais... Une question continuait de le tarauder : au-delà de
l’appréciation des étudiants, est-ce que ses pratiques pédagogiques et les activités qu’il proposait avaient de réelles retombées
positives sur leurs apprentissages ? |
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